Conséquence directe de ce qui précède, l’ensemble de l’opposition centrafricaine a donc décidé de boycotter la prochaine présidentielle. Les seuls dossiers de candidatures déposés à la Commission électorale (dite) indépendante sont donc ceux de Bozizé, et celui de son prédécesseur renversé en 2003, Ange-Félix Patassé, opportunément réintroduit par Bozizé dans le jeu politique centrafricain à la suite de la dernière cérémonie de « dialogue politique inclusif » et d’autoamnistie de la classe politico-militaire centrafricaine en décembre 2008. Entre la peste et le choléra…