C’est d’un même mouvement que Joyandet, de passage à Bangui, le 8 avril dernier, a d’une part signé le nouvel accord de défense avec le Centrafrique, censé illustrer la volonté de rupture du président Sarkozy, et d’autre part a soutenu le calendrier électoral imposé par Bozizé. Contre l’avis de l’opposition centrafricaine, des représentants de l’ONU, de l’UE, et même contre la position officielle du ministère des Affaires étrangères français jusqu’à cette date, Joyandet s’est rangé à l’avis du présidentgénéral Bozizé pour des élections avant le mois de juin, alors que l’absence de révision crédible de la liste électorale et l’insécurité qui prévaut sur une part du territoire centrafricain ne permettent pas d’organiser un scrutin présentant le minimum de garanties démocratiques.