Le Gabon d’Omar Bongo était déjà un Etat policier, celui de son successeur, son fils Ali, l’est de plus en plus.
Alors que la majorité de la population croupit dans la misère, fatiguée de voir un clan s’accaparer le bien public, les problèmes d’insécurité augmentent d’année en année, notamment dans les grandes villes comme Libreville où les cas de viols, de vols et d’assassinats sont récurrents.
Des gueux qu’il faut circonscrire en renforçant fortement par exemple de 9 000 hommes les effectifs des policiers d’ici 2013. « Les inscriptions budgétaires de l’année 2010 prévoient pour la police, des moyens financiers conséquents pour un vaste programme de formation ».
Le ministre de l’intérieur, Jean-François Ndongou, a annoncé en même temps la création de nouveaux commissariats avec des équipements. Qu’on achètera comme d’habitube en France ?