La coopération entre la France et Djibouti a toujours bien fonctionné. Qu’elle soit militaire, économique ou diplomatique. Même dans l’affaire de l’assassinat du juge Bernard Borrel où les deux Etats se sont entendus, depuis quinze ans, comme larrons en foire pour travestir la vérité et entraver l’enquête.
D’un assassinat évident dans lequel serait impliqué l’actuel président, on a fait un suicide improbable, thèse officielle qui a longtemps prévalu au nom de la raison d’Etat.
En 2010, l’affaire Borrel n’a toujours pas trouvé son épiloque judicaire.
Pas de quoi empêcher le service français de coopération technique internationale de police d’assurer aujourd’hui la formation de la brigade criminelle à Djibouti avec l’envoi d’un expert de la police scientifique française.