Non, il ne s’agit pas de l’équipe de France de foot, mais d’une réflexion sur les notions d’honneur et de déshonneur qui ont cours dans les médias. La vague d’hystérie nationale qui a submergé le pays à la révélation horrifique du gros mot qu’Anelka a adressé à l’entraîneur de l’équipe de France de foot s’est traduite par une inflation rhétorique sans précédent. « désastre », « honte », « mafia », « racaille », « voyous » ne sont que les plus doux des vocables qu’on a entendus. Le monde politico- médiatique s’est déchaîné en leçons de (…)