Le 23 mai dernier, le candidat de l’UFR aux élections présidentielles guinéennes, l’ancien Premier ministre Sidya Touré, dénonçait les « agitations de certains pays amis » : « Nous souhaitons que ceux qui ne sont pas ici et qui ne doivent pas voter ne se mêlent pas de ces élections, surtout pas pour des affaires de copinage. Nous pensons que la Guinée est assez mûre. Nous avons l’habitude de nous gérer et nous souhaitons qu’on nous laisse nous gérer. »
Or d’après Jeune Afrique du 13 juin, le même « s’est discrètement rendu à Paris le 26 mai, veille de l’ouverture de la campagne électorale où il a été reçu en “haut lieu” ». Sûrement pour réitérer ses recommandations...
Une preuve supplémentaire que les bonnes habitudes françafricaines ne sont toujours pas perdues... Les questions qui se posent : combien de futurs présidents potentiels ont été reçus ? Et quelle est la teneur des propos rassurants qui ont été échangés de part et d’autre ?