Onze pays africains se sont réunis mi-juin à N’Djamena pour relancer le projet de « Grande muraille verte », visant à enrayer l’avancée du désert de Dakar à Djibouti par une politique volontariste de reboisement.
« La Grande Muraille verte est un projet conçu par les Africains pour les Africains et pour les générations futures. C’est une contribution de l’Afrique à la lutte contre le réchauffement climatique », a commenté le chef d’Etat tchadien Idriss Déby (Le Monde, 18 juin).
De bien belles paroles sur lesquelles a renchéri son homologue sénégalais : « Le désert est un cancer qui progresse (...). C’est pour cela que nous avons décidé ensemble de mener cette bataille titanesque. Avec la Grande Muraille, nous avons en perspective l’arrêt du désert mais au-delà la colonisation du désert (...) Nous n’avons plus le droit de regarder impuissamment la destruction de l’Afrique. »
Seul bémol pour ce projet déjà entériné depuis trois ans par l’Union africaine : « Aucun budget n’a été défini », selon Abakar Mahamat Zougoulou, coordinateur tchadien de la réunion de N’Djamena. Un détail...