Démissionné pour cause de scandale immobilier, Alain Joyandet était visiblement irremplaçable, à moins que sa fonction ne soit finalement inutile, puisque son poste (que les occupants successifs et certains journalistes continuaient à confondre avec un ministère) n’a pas été (pour l’instant ?) à nouveau pourvu.
C’est son ministre de tutelle, Bernard Kouchner, qui écope officiellement de ses fonctions, et qui, avec sa grandiloquence coutumière a promis « une action rénovée, une action renforcée, une action dont l’imagination, la solidarité et la fraternité sont les maîtres mots ».
Voilà pour le côté paillettes, pour le reste, les choses sérieuses continueront bien sûr entre le président et son secrétaire général et Dov Zérah, le nouveau patron de l’agence française de développement. (Billets n°193).