Survie

Le rayonnement sécuritaire de la France

(mis en ligne le 7 octobre 2010) - Billets d’Afrique et d’ailleurs...

Le Congo de Sassous Nguesso n’abrite pas de base militaire française mais bénéficie régulièrement de la coopération de la France pour la formation des membres de ses forces de défense et de sécurité.

Les autorités congolaises ont inauguré le 20 septembre, à Makabandilou, dans la banlieue nord de Brazzaville, une école militaire financée par le Congo et la France, qui accueillait des stagiaires de seize pays d’Afrique subsaharienne (Bénin, Burkina, Faso, Cameroun, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Congo, Djibouti, Gabon, Gambie, Guinée équatoriale, Mali, Niger, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Tchad et Togo).

« Le coût total des travaux et des équipements réalisés par les deux parties (Congo et France) est estimé à plusieurs milliards de FCFA avec une participation très significative du Congo », a déclaré le ministre congolais de la Défense nationale, Charles Zacharie Bowao, sans préciser toutefois le montant.

L’ambassade de France au Congo a annoncé un investissement de plus de 576 000 euros ainsi qu’un soutien financier des stagiaires par la France, « à parité avec le Congo, pour 150 millions de FCFA (près de 229 000 euros) pour 2010 ».

« L’ENVR rejoint un réseau déjà fort de 16 écoles installées » en Afrique et est « destinée à rayonnement important sur le continent », a estimé le général Bruno Clément-Bollée, directeur de la Coopération de sécurité et de défense au ministère français des Affaires étrangères.

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