Si Total continue de faire des découvertes de gisements offshore en Angola et envisage de s’implanter au Ghana, après l’Ouganda et la RDC, l’actualité récente est venue démentir les considérations de ceux qui tentent de nous faire croire qu’il n’y a plus rien à glaner dans le « pré-carré » traditionnel pour les firmes tricolores.
Ainsi la multinationale pétrolière a annoncé un investissement de deux milliards de dollars « pour pérenniser les installations et en même temps avoir accès à des nouvelles ressources » au large de Port-Gentil et a annoncé d’autres investissements pour les années qui viennent.
En Côte-d’Ivoire, le rapprochement diplomatique opéré par la France n’a visiblement pas que du mauvais : les entreprises françaises continuent d’y signer des contrats à tour de bras. Dernier en date, à nouveau, Total qui a signé un accord avec Yam’s Petroleum (de l’architecte et homme d’affaires français Pierre Fakhoury, proche de Gbagbo) pour acquérir une participation de 60% dans le permis CI-100, à la frontière maritime de la Côte-d’Ivoire et du Ghana, en vue d’un investissement qui pourrait dépasser 250 millions de dollars (jeuneafrique.com, 23 octobre).
Des profits à venir qui ne seront vraisemblablement pas dilapidés en frais de justice ou amendes, puisque le parquet de Paris vient de demander un non-lieu dans l’affaire de l’embargo irakien « Pétrole contre nourriture » en faveur de Total et Pasqua...