Sous le titre « Usual suspects »,
l’éditorial de François Soudan, du
magazine soit disant panafricain Jeune
Afrique (14 novembre), stigmatise les
associations à l’origine de la plainte
dans l’affaire dite des « Biens Mal
Acquis », alors que la Cour de cassation
vient de juger recevable la constitution
de partie civile de l’ONG Transparence
International-France.
L’éditorialiste s’interroge sur
l’acharnement d’« une poignée
d’associations censées exercer un
magistère moral » à poursuivre
« exclusivement depuis près de quatre
ans » ceux qui ne sont « ni rois ni
puissants », mais simples « chefs
d’Etat de trois pays d’Afrique centrale,
suspects habituels des ONG ».
Et Soudan, qui connaît bien le Congo-
Brazzaville, de reprendre quelques
motifs de la propagande colportée par
le régime de Sassou Nguesso, croyant
par exemple apercevoir derrière ces
ONG, qui ont fait de « l’Afrique leur
bac à sable », « l’ombre des fonds
vautours ».
Pas de doute, c’est dans les
moments difficiles qu’on reconnaît les
vrais amis...