« Je ne le connaissais pas, j’ai été bluffé. J’ai trouvé qu’il avait beaucoup de maturité et de clairvoyance ». C’est ce qu’a déclaré, au sujet d’Andry Rajoelina (TGV), Bernard Tapie lors d’une conférence de presse, le 19 janvier, dans la capitale malgache.
Contrairement à ce qui avait été annoncé par la présidence malgache avant sa venue, Tapie a démenti toute intention politique et économique.
Ce qui ne l’a pas empêché, parole d’expert, de commenter, entre deux visites à TGV et à l’ambassadeur de France, : « Si le processus qui est engagé amène votre pays à procéder à des élections (...), je crois que vous aurez avec lui et son équipe, si c’est lui qui gagne, quelques années où on va entendre parler en bien de Madagascar », précisant qu’« un président jeune dans une nation jeune, c’est pas mal ». Mot pour mot ce que disait dans une interview à Top Mada, le conseiller spécial de Rajoelina et affairiste, Patrick Leloup.
Le seul but du voyage de Tapie, « souhaitant qu’il n’y ait pas d’ambiguïté », était d’appuyer son fils Laurent, pour la création d’une école de commerce. Une œuvre humanitaire en quelque sorte puisque l’école sera gratuite pour les jeunes malgaches.
Mais pourquoi à Madagascar ? Parce son fils Laurent est l’ami d’école d’un homme malgache jeune et éminent... qui pourrait être Rajoelina !
Cette arrivée surprenante, en jet privé, dans la Grande Ile, aurait des intentions moins philanthropiques. Les milieux d’affaires malgaches parlent d’un investissement dans une agence immobilière qui appartiendrait à la famille Rajoelina. Entre autre projet, le rachat des fameuses villas présidentielles construites sous Ravalomana pour accueillir les chefs d’Etat du sommet de l’Union Africaine qui n’avait pu se tenir a Tananarivo.
Le mot de la fin pour Tapie le rentier : « Je ne vais pas travailler pour le président de la République, mais pour une nation qui est jeune et enthousiaste ».
Du Nanard pur jus.