Les soulèvements populaires, inattendus mais pourtant prévisibles, qui ont chassé les dictateurs Ben Ali de Tunisie et Moubarak d’Égypte, ont mis en lumière certains des aspects honteux des relations des politiques français avec des régimes réputés corrompus et tortionnaires. Il ne s’agit pas, comme l’a dit Sarkozy, des liens diplomatiques nécessaires avec les autres pays quels qu’ils soient, il s’agit d’une familiarité criminelle établie par nos gouvernants avec des chefs infréquentables de pays pauvres. Ainsi les dernières vacances de (…)