Henri Emmanuelli écrivait dans son rapport à la Commission des finances de l’Assemblée sur l’aide au développement, en 2008 : « Dans ce contexte de pénurie des crédits pour l’aide-projet, votre rapporteur spécial souligne que l’AFD devra financer un don de 30 millions d’euros pour le financement de l’équipement du nouvel hôpital de Benghazi en Libye, à la demande de l’État, alors que la Libye ne fait pas partie de la zone de solidarité prioritaire, ni du champ d’intervention de l’AFD. »
Comme l’avait relevé Médiapart (4 décembre 2008) : « Benghazi, c’est précisément l’hôpital où exerçaient les infirmières [bulgares] libérées l’an dernier, signal du réchauffement entre Paris et Tripoli. La rançon était donc d’au moins 30 millions d’euros (ah pardon ! il s’agit d’un “don”) ».