On a du mal à sortir du silence dans la cacophonie ambiante touchant les crises africaines en Côte d’Ivoire et en Libye. Que peut-on articuler d’audible sous le pilonnage médiatique de la bonne parole au service de la bonne violence ? Quand le réveil des peuples fait tomber, tel un château de cartes, un régime dictatorial, comme en Tunisie et en Égypte, même si c’est au prix de victimes toujours trop nombreuses, on ne peut qu’approuver. Quand c’est la « communauté internationale », alias les puissances occidentales, qui se charge de (…)