Survie

#Botzaris36 : une célérité suspecte

(mis en ligne le 11 juillet 2011) - Billets d’Afrique et d’ailleurs...
Officiellement le Centre culturel tunisien, au 36 rue Botzaris accueillait une annexe du RCD, le parti du dictateur tunisien Ben Ali. Investi par des réfugiés tunisiens depuis le 31 mai, une quantité importante de documents compromettants ont été trouvés sur place. L’endroit a été évacué par les forces de l’ordre en 24 heures. Il est devenu annexe de l’ambassade de Tunisie et bénéficie donc du statut de l’extra-territorialité alors qu’un juge d’instruction s’apprêtait à perquisitionner les locaux dans le cadre d’une enquête pour blanchiment d’argent en bande organisée (marianne2.fr).

Déjà
en 1997, des militants manifestaient
devant ce « centre culturel » à partir
desquelles le régime tunisien contrôlait
et réprimait la communauté tunisienne
en France.

Selon Médiapart, les lieux
auraient servi à des réunions de la police
politique de Ben Ali en France voire de
lieu de torture des opposants.

Et la France a fermé les yeux ? On
peut le craindre si on en juge la célérité
avec laquelle les autorités françaises
ont placé le lieu en extra-territorialité et
l’ont fait évacuer manu militari.

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Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 204 - Juillet Août 2011
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