C’est le Wall Street Journal dans un article
du 30 août, qui révélé la fourniture au
colonel Kadhafi du matériel d’interception
de communications téléphoniques, cour
riels, de décodage de messages cryptés et de
blocage de communications anonymes sur
Internet par le français Amesys, filiale de
Bull.
L’article cite aussi d’autres firmes qui
ont vendu ce matériel : l’américain Narus,
filiale de Boeing, le chinois ZTE et le Sud-
africain VASTech. Mais comme le Wall
Street Journal le fait remarquer, la vente de
ces matériels est libre à peu près partout.
Autrement dit : toute compagnie privée
suffisamment riche, en plus des Etats, a la
capacité d’intercepter nos conversations
téléphoniques et nos courriels.