Survie

Biens mal acquis : pas de divergence pour de Raincourt

(mis en ligne le 7 novembre 2011) - Billets d’Afrique et d’ailleurs...

« Nous voudrions que les ressources qui sont transférées illégalement de nos pays dans les pays du G20 soient retournées ».

« Il n’y a pas de divergence », le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt n’a pu qu’acquiescer aux déclarations de Mamadou Cissokho, président d’honneur du Réseau des organisations paysannes et des producteurs de l’Afrique de l’Ouest (Roppa).

Lors d’une conférence de presse organisée fin octobre dans le cadre d’un colloque à Paris sur le développement, Mamadou Cissokho a donc demandé aux dirigeants du G20 de prendre l’engagement lors de leur sommet de Cannes de rendre l’argent des dictateurs qui se trouve chez eux « Chaque fois qu’un président tombe, on voit qu’il y a des milliards qui se trouvent dans les banques » des pays développés, « le G20 doit prendre une disposition pour taxer les transactions financières mais aussi pour rapatrier l’argent des peuples qui sont gardés ».

Le responsable associatif sénégalais a rajouté : « On a des responsabilités, mais le G20 peut nous aider encore mieux en disant à nos leaders qu’il ne peut plus recevoir de l’argent qui n’est pas clair ».

Gêné aux entournures, Henri de Raincourt a noté finement que « la période n’était pas très favorable aux dictateurs ». Ca dépend lesquels !

#GénocideDesTutsis 30 ans déjà
Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 207 - novembre 2011
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