La Haut Commissaire ajointe des Nations Unies aux droits de l’homme Kyung-Wha Kang a qualifié, début avril, de « problème urgent » « l’impunité » judiciaire au Tchad après l’attaque rebelle de 2008 et la répression qui s’en est ensuivie.
« Malheureusement, la majorité de ceux qui ont perpétué des graves violations des Droits de l’homme n’ont pas été traduits en justice », a-t-elle constaté.
Dans un rapport publié le 2 avril, des organisations tchadiennes de défense des droits de l’homme avaient souligné qu’« aucun responsable gouvernemental ou de l’armée n’a été inquiété et les réformes institutionnelles n’avancent pas comme elles le devraient ».
Rappelons qu’en février 2008, une attaque rebelle avait été repoussée in extremis aux portes du palais présidentiel d’Idriss Deby à N’Djamena grâce à un soutien logistique et militaire français.
Les forces de l’ordre avaient par la suite arrêté de nombreux opposants, dont Ibni Oumar Saleh, une des figures de l’opposition disparue depuis.