Dans notre brève « Le changement, c’est lentement » (Billets d’Afrique 213, mai 2012), nous avons écrit que Pouria Amirshahi, secrétaire national du PS à la Coopération, à la Francophonie et aux Droits de l’Homme et candidat aux élections législatives sur la 9e circonscription des Français de l’étranger, avait rencontré Blaise Compaoré lors de sa virée électorale au Burkina Faso, mi- avril.
Venu entre autres « transmettre le message de François Hollande aux autorités burkinabè » (Slate Afrique), il semble en fait que, contrairement à Ségolène Royal en novembre dernier (Billets 208, décembre 2011), il ait pris soin de ne pas apporter une telle caution au dictateur, rencontrant même plutôt un parti d’opposition.
Un bon point pour lui, et un mauvais pour nous.