Survie

Côte d’Ivoire : le poids des mots

rédigé le 7 janvier 2013 (mis en ligne le 16 janvier 2013) - Billets d’Afrique et d’ailleurs...

Côte d’Ivoire Voices, le récent travail
documentariste de l’Italienne Nicoletta
Fagiolo en partenariat avec Le Nouveau
Courrier (19 décembre) recèle quelques
perles sur le conflit ivoirien.

On
y découvre l’entretien donné par
Georges Peillon, l’ex-porte-parole
de la force Licorne en Côte d’Ivoire

marqué par son expérience ivoirienne,
au point de démissionner de l’armée
française :

« La Françafrique, ceux
qui disent qu’elle a disparu, ce sont
des menteurs. La Françafrique a sans
doute changé de visage entre les années
1960, en particulier au moment de la
décolonisation, et les années 2000.
Mais la Françafrique est toujours là.
Elle est omniprésente. Elle s’appelle
des noms des grandes entreprises
qui ont pignon sur rue. (...) Je suis
convoqué chez un général, et il me dit :
« Vous avez probablement raison, mais
on ne peut pas le dire
 ». C’est toute la
question de la relation entre la France
et l’Afrique noire francophone résumée
en trente secondes
. »

Dans ce grand
déballage, Georges Peillon se soulage
en racontant aussi comment la France
a refusé d’aider à la réunification de
la Côte d’Ivoire après la signature
des accords de Linas-Marcoussis. Il
mentionne aussi ses conversations
avec des journalistes français anti-Gbagbo par principe.

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Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 220 - janvier 2013
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