Fabius a offert un enterrement de
première classe à Laurent Bigot, sous-directeur chargé de l’Afrique occidentale
au Quai d’Orsay : viré sans aucune
autre affectation (Lettre du continent, 1er mars).
Connu pour son franc-parler,
il avait ainsi, en juin 2012 au cours
d’un séminaire sur le Sahel, décrit sans
ambages l’effondrement du Mali et avait
estimé que le Burkina Faso, gangrené
par le népostisme et la corruption du
clan Compaoré, risquait de connaître
le même sort.
Dans le dossier malien, il
aurait aussi payé ses positions contre une
collaboration entre l’armée française et
le mouvement touareg MNLA.