On ne peut que se réjouir de la libération de la famille Moulin-Fournier, enlevée dans le Nord Cameroun et détenue pendant deux mois au Nigeria par des activistes de Boko Haram. On ne saurait cependant considérer ce dénouement comme une victoire, encore moins féliciter le président camerounais Biya pour son entregent. Si nul n’est assez naïf pour être dupe de la version officielle des conditions de la libération, les médias n’ont cependant pas manqué de fournir leur lot habituel d’âneries. Le pompon revient à l’aphorisme (…)