Survie

Claude Guéant, amateur d’art

rédigé le 5 juin 2013 (mis en ligne le 12 juin 2013) - Billets d’Afrique et d’ailleurs...

Tout le monde en veut à Claude Guéant. En effet, il y a quelques semaines, la justice, qui enquête sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy, a perquisitionné son bureau ­ – situé face à l’hôtel Georges V, où défilent nombre de potentats africains, et beaucoup de clients potentiels pour cet avocat d’affaires.

Comme si ça ne suffisait pas, il a dû essayer de justifier publiquement le versement récent de 500 000 euros par la vente mirifique de deux tableaux, à laquelle pas grand monde ne semble croire.

Ce faisant, il a reçu des journalistes à son bureau... dont une équipe de télé qui a filmé un tableau d’un artiste ivoirien, James Houra, qui lui avait été offert lors d’un voyage officiel à Abidjan. Ce qui fait dire à des esprits chagrins que c’est au ministre français qu’il avait été offert, et non à l’homme Claude Guéant, qui n’aurait donc pas dû le garder mais le remettre au Mobilier national (Le Canard, 15 mai).

Si on commence à demander à tous les politiques français de rendre tous les « cadeaux » reçus d’Afrique, le patrimoine national va augmenter subitement...

#GénocideDesTutsis 30 ans déjà
Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 225 - juin 2013
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