La BAD a approuvé le 26 juin un prêt
de 80 millions de dollars au géant
singapourien du palmier à huile, Olam,
pour des investissements dans des
unités de transformation de blé et de
production d’huile de palme en Afrique.
Le prêt est en fait concédé à une filiale
« africaine » : Olam Aviv Investment
Holdings Mauritius, holding détenue à
100 % par la firme mais qui profite de
la fiscalité accueillante de l’île Maurice,
paradis des fonds d’investissement dans
l’agroindustrie africaine.
Toutes les
populations africaines qui luttent contre
l’avancée du palmier à huile, à l’instar de
la société civile gabonaise vent-debout
contre un immense projet de palmeraie
Olam au détriment de la forêt, peuvent
remercier « leur » institution financière
internationale.