« À l’ONU, le 20 septembre, le Cameroun a rejeté en bloc, à l’exception d’une seule, toutes les recommandations qui lui avaient été adressées au sujet des droits de l’homme. Pour son ambassadeur aux Nations unies à Genève, Anatole Nkou, le militant pour les droits des homosexuels, Éric Lembembe, torturé et assassiné le 15 juillet dernier, ne serait qu’un criminel tué lors d’un "règlement de comptes". » (AFP 26/09)
Une telle déclaration, de la part d’un officiel camerounais dans une enceinte internationale, constitue une véritable absolution pour les assassins d’Eric Lembembe, et partant, une incitation aux meurtres de ceux qui militent pour la reconnaissance des droits des LGBT, et plus généralement pour le respect des droits humains au Cameroun.