Survie

Areva : nouveau bras de fer au Niger ?

rédigé le 2 novembre 2013 (mis en ligne le 13 novembre 2013) - Billets d’Afrique et d’ailleurs...

On a rapporté le mois dernier comment le gouvernement nigérien entendait renégocier les conventions d’exploitation d’Areva qui arrivent à expiration. Il s’agit notamment de les mettre en conformité avec le nouveau code minier dont s’est doté le pays, et d’augmenter les ressources fiscales que l’Etat tire de l’exploitation de l’uranium.

Le gouvernement nigérien aurait demandé le quadruplement de ces dernières, pour les faire passer de 100 à 400 millions de dollars (« Eco d’ici, éco d’ailleurs », RFI, 12/10). Pour soutenir cette demande, et continuer à dénoncer les promesses non tenues d’Areva en matière de décontamination, les organisations de la société civile de la ville minière d’Arlit ont initié une manifestation qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes le 12 octobre dernier.

C’est dans ce contexte qu’Areva vient de menacer de suspendre la production de la Somaïr, au motif que le gouvernement nigérien, apparemment réticent à la vendre au cours actuel du marché, n’aurait pas encore enlevé sa part d’uranium. Le chantage à l’emploi, rien de tel pour faire pression à la fois sur les salariés et le gouvernement…

#GénocideDesTutsis 30 ans déjà
Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 229 - novembre 2013
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