Survie

L’audiovisuel public français, officine de propagande (2/2)

rédigé le 2 novembre 2013 (mis en ligne le 13 novembre 2013) - Billets d’Afrique et d’ailleurs...

Le 12/10, sur France-Culture,
dans son
émission "Répliques" à propos de
"L’Afrique du Sud aujourd’hui", Alain
Finkielkraut reçoit Bernard Lugan et
Achille Mbembe.

On apprend par
Lugan que l’apartheid était une volonté
que soient préservés les traits culturels
des différentes ethnies qui composent
l’Afrique du Sud, même si ce projet
louable a été tant soit peu détourné par
les Blancs.

Finkielkraut serine que les
Noirs étaient profondément divisés, que
l’ANC le
parti qui a lutté pendant plus
de quatre vingts ans pour
l’émancipation des Africains s’est
imposé aux Noirs par une extrême
violence, que Robert Mugabe,
président du Zimbabwe, est
actuellement l’idole des jeunes Noirs.

Mbembe se permet de brèves et timides
remarques pour dire à ses chers "Alain"
et "Bernard", que certes ils ont raison
mais que la violence était générale et
que l’Afrique du Sud est "complexe".

Le plus acharné à noircir les Noirs est
notre auteur du fameux "black, black,
black
", qui aurait dû en principe être
l’arbitre des échanges. Lugan paraît du
coup un parangon de modération.

Mbembe, honte à lui, a accepté de
cautionner l’exhibition indécente, sur
les ondes nationales, de ces deux
racistes patentés. Il faut bien qu’il
vende son livre "Critique de la raison
nègre
", au prix de le voir figurer en
faire valoir de "L’histoire de l’Afrique
du Sud
" par Lugan.

#GénocideDesTutsis 30 ans déjà
Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 229 - novembre 2013
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