Alors que la diplomatie française est aux petits oignons pour Idriss Déby, Amnesty international sort opportunément un nouveau rapport consacré aux « arrestations, détention et restrictions à la liberté d’expression au Tchad ».
L’enquête fait le point sur les principales affaires depuis 2006, jusqu’aux dernières incarcérations arbitraires de mai 2013, concernant des parlementaires, des journalistes, un professeur d’université et des officiers, ainsi que sur les dernières victimes des méthodes expéditives des forces de l’ordre.
« Au nom de la sécurité ? », s’interroge en titre le rapport. Une interrogation qu’on peut retourner aux autorités françaises qui ont fait du régime tchadien leur principal allié au Mali, et de son président un hôte de marque.