Il aura fallu attendre 20 ans pour qu’un
premier procès d’une personne accusée de
génocide ait lieu sur le sol français.
Du 4
février au 28 mars se déroulera, aux
assises, le procès de Pascal Simbikangwa,
ancien capitaine de l’armée rwandaise, où
Survie, le Collectif des parties civiles pour
le Rwanda, la FIDH, la LDH et la LICRA
sont parties civiles.
La France héberge pourtant sur son sol de
nombreuses personnes accusées pour leur
participation au génocide des Tutsi,
certaines depuis 1994. La justice française,
et le parquet en particulier, ont brillé par
leur lenteur, allant jusqu’à s’opposer à
l’instruction de certaines plaintes.
Espérons que ce premier procès, qui n’est
pas gagné d’avance, sera l’occasion d’une
exposition médiatique conséquente et
permettra de faire progresser la justice et la
vérité.