Le bras de fer se poursuit entre Areva et
le gouvernement nigérien, pour la
renégociation du contrat d’exploitation de
l’uranium.
La firme française refuse
toujours de se plier à la nouvelle loi
minière nigérienne et entend continuer à
bénéficier de toutes ses exonérations
fiscales.
A la date d’expiration du contrat
précédent, Areva a fait monter la pression
d’un cran en fermant ses mines,
officiellement pour maintenance, alors
qu’un décret gouvernemental autorisait la
poursuite de l’exploitation dans l’attente
de la signature d’un nouvel accord.
Ce
n’est pas la première fois que le géant du
nucléaire, à capitaux très majoritairement
publics rappelons-le, agite le chantage à
l’emploi dans ce pays qui est l’un des
plus pauvres du monde.