La diplomatie économique chère à Fabius pousse à toutes les contorsions.
« Vous recevoir, ce n’est pas reconnaître votre pays, car c’est d’abord aux pays africains de le faire. Mais nous sommes prêts à vous accompagner », ont ainsi déclaré les autorités françaises au président du Somaliland en visite officielle à Paris.
Explication :
« Le Somaliland est en effet un marché à prendre dans un monde anglosaxon où les Français sont peu présents. Il offre un important débouché sur la mer, et cela n’a pas échappé au groupe Bolloré qui négocie un contrat sur le port de Berbera. Un port qui pourrait être utilisé à moyen terme pour désenclaver l’Éthiopie ou pour exporter le pétrole du Soudan du Sud. Il y a aussi une place à prendre pour des investisseurs, dans le domaine de l’élevage, le traitement des eaux et des déchets. » (Rfi.fr, 23/01)