Le gouvernement s’apprête à créer une « Compagnie nationale des mines de France » (CMF), en la dotant d’un budget de 200 à 400 millions d’euros : une petite société, pour l’industrie minière, mais qui est destinée à l’exploration plutôt qu’à la production, pour laquelle une association sous forme de joint-venture avec de grosses compagnies restera possible.
Une exploration qui, selon le ministre Arnaud Montebourg, concernera « aussi le sous sol d’autres pays. Les pays d’Afrique francophone, notamment, aimeraient travailler avec nous plutôt que d’avoir affaire à des multinationales étrangères » (Le Parisien, 21/02).
Message transmis au Nigériens, qui aimeraient sans doute travailler avec une boîte qui paie ses impôts plutôt qu’avec « nous »...