Survie

Les renforts de Sangaris (1)

rédigé le 28 avril 2014 (mis en ligne le 26 mai 2014) - Billets d’Afrique et d’ailleurs...

Après pas moins de 6 réunions de
« génération de forces » (appels à
contribution de troupes), un appel
pressant du Secrétaire général de l’ONU
et un forcing de la diplomatie française,
la force européenne de soutien à
l’opération française, d’abord retardée, a
finalement vu le jour in extremis.

«  C’est
par un simple tweet de l’officier de presse
du Conseil de l’UE qu’on a appris
officiellement, mardi (1er avril) – ce
n’était pas un poisson ! – le lancement de
l’opération militaire EUFOR RCA. (…)
On a connu lancement plus glorieux
 »
(Blog B2, N. GrosVerheyde,
02/04
).

Ses
effectifs restent limités (800 hommes) et,
hors contribution française, c’est la
Géorgie, non membre de l’UE, qui
fournit le plus « gros » contingent, aux
côtés de l’Estonie, de la Lettonie, de
l’Espagne, du Portugal, de l’Italie et de la
Pologne qui fournissent chacun quelques
petites dizaines d’hommes dans diverses
spécialités. Quelques autres pays se
contentent d’une aide logistique. « Des
capitales ne cachent pas leur total
désintérêt pour la RCA, d’autres
invoquent un manque de moyens ou des
échéances électorales, d’autres encore
(Londres, Berlin, Madrid) ont décidé
tardivement d’un engagement limité mais
indispensable, comme des opérations
d’acheminement des troupes par avions.
(…) L’attitude de la France, accusée
d’avoir fait cavalier seul en lançant
l’opération Sangaris et d’avoir, ensuite
seulement, sollicité une aide et des
moyens explique d’autres lenteurs
 »
(LeMonde.fr, 15/04). Comme d’habitude,
le commandement général et opérationnel
de cette mission reste entre les mains de
généraux français.

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Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 235 - mai 2014
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