Carlos Gomes, secrétaire exécutif de la CEA, la Commission Economique pour l’Afrique des Nations unies, présente dans l’émission « Eco d’ici, éco d’ailleurs » (5/04), l’un des principaux résultats du rapport Mbéki sur les flux financiers illicites, auquel il a participé.
A côté de la fuite des capitaux, des trafics illicites liés à la drogue, à l’immigration ou aux armes, le principal facteur d’évaporation est le prix payé par les multinationales pour les matières premières.
Cela représenterait 60% des flux d’argent qui échappent aux États, principalement parce que « les pays africains n’ont aucune compétence technique » pour vérifier les volumes des productions déclarées, et que les compagnies étrangères peuvent facilement compenser les augmentations de fiscalité qu’elles ont consenties par une augmentation non déclarée de leur production…