Survie

Pillage as usual

rédigé le 28 avril 2014 (mis en ligne le 26 mai 2014) - Billets d’Afrique et d’ailleurs...

Carlos Gomes, secrétaire exécutif de la
CEA, la Commission Economique pour
l’Afrique des Nations unies, présente
dans l’émission « Eco d’ici, éco
d’ailleurs
 » (5/04)
, l’un des principaux
résultats du rapport Mbéki sur les flux
financiers illicites, auquel il a participé.

A
côté de la fuite des capitaux, des trafics
illicites liés à la drogue, à l’immigration
ou aux armes, le principal facteur
d’évaporation est le prix payé par les
multinationales pour les matières
premières.

Cela représenterait 60% des flux d’argent qui échappent aux États,
principalement parce que «  les pays
africains n’ont aucune compétence
technique
 » pour vérifier les volumes des
productions déclarées, et que les
compagnies étrangères peuvent facilement
compenser les augmentations de
fiscalité qu’elles ont consenties par une
augmentation non déclarée de leur
production…

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Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 235 - mai 2014
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