Même scénario avec la Mauritanie. Selon
Jeune Afrique (18/05), le président
mauritanien Abdel Aziz (arrivé au
pouvoir par un putsch en 2008), « semble
avoir gagné ses galons de partenaire
privilégié, Le Drian lui a demandé, en
tant que président en exercice de l’UA, de
pousser les pays du continent à envoyer
des hommes en Centrafrique, et, en tant
qu’ami de Déby, de lui parler... En signe
de bonne volonté, le président lui a
annoncé l’envoi de 1 000 soldats mauritaniens.
Une bonne nouvelle pour la
France, qui a peut-être
décidé le ministre
à ne pas aborder la situation politique
tendue du pays ». A moins que ce ne soit
par timidité.