A Bambari (Centrafrique), le 22 mai, « un
incident a opposé militaires français et ex-rebelles
refusant de se voir dépouiller de
leurs prérogatives de maîtres de la ville.
Des coups de feu ont éclaté. Plusieurs
officiers de Sangaris assurent n’avoir
effectué que des tirs de sommation en dépit
des flèches et des pierres lancées sur leurs
véhicules, mais le nouveau chef d’état-major
de la Séléka, le général Joseph
Zoundeïko, parle de 3 morts et de 8
blessés, tous civils », rapporte C.
Bensimon, l’envoyé spécial du Monde
(23/05) qui ajoute : « Le Monde n’ayant pu
pénétrer dans la ville après s’être vu
provisoirement refuser l’entrée par les
soldats français, n’est pas en mesure de
confirmer ces bilans ». Comme si l’armée
française avait l’habitude de commettre
des bavures… et de les dissimuler.