Survie

Transparence militaire

rédigé le 30 mai 2014 (mis en ligne le 16 juin 2014) - Billets d’Afrique et d’ailleurs...

A Bambari (Centrafrique), le 22 mai, « un incident a opposé militaires français et ex-rebelles refusant de se voir dépouiller de leurs prérogatives de maîtres de la ville. Des coups de feu ont éclaté. Plusieurs officiers de Sangaris assurent n’avoir effectué que des tirs de sommation en dépit des flèches et des pierres lancées sur leurs véhicules, mais le nouveau chef d’état-major de la Séléka, le général Joseph Zoundeïko, parle de 3 morts et de 8 blessés, tous civils », rapporte C. Bensimon, l’envoyé spécial du Monde (23/05) qui ajoute : « Le Monde n’ayant pu pénétrer dans la ville après s’être vu provisoirement refuser l’entrée par les soldats français, n’est pas en mesure de confirmer ces bilans ». Comme si l’armée française avait l’habitude de commettre des bavures… et de les dissimuler.

#GénocideDesTutsis 30 ans déjà
Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 236 - juin 2014
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