Survie

Attaque de Requin(s)

rédigé le 4 septembre 2014 (mis en ligne le 25 octobre 2014) - Billets d’Afrique et d’ailleurs...

La trentaine d’experts du comité
intergouvernemental sur le financement du
développement durable (ICESDF, en
anglais), mis en place en 2012 lors de la
Conférence « Rio + 20 », se sont réunis à
New York les 5 et 6 août.

Parmi les
revendications transmises par des
organisations de la société civile, il y avait la
mise en place d’un mécanisme de
restructuration de la dette et la création
d’une organisation intergouvernementale
sur les questions fiscales, sous l’égide des
Nations Unies. C’était sans compter sur la
France, représentée par Anthony Requin,
chef du service des Affaires multilatérales et
du développement de la Direction générale
du Trésor. Avec le représentant du Royaume
Uni, ce haut-fonctionnaire
– qui co-préside
le Club de Paris, au sein duquel les
principaux pays bailleurs décident de
restructurer ou non la dette d’Etats débiteurs
– a largement contribué à empêcher que le
rapport issu de cette réunion reprenne ces
deux propositions. Début septembre, l’ONG
"ONE" publiait un rapport confirmant les
estimations selon lesquelles « au moins
mille milliards de dollars (750 milliards
d’euros) s’échappent chaque année des
pays en développement par le biais d’actes
de corruption tels que des accords opaques
liés à l’exploitation de ressources
naturelles, l’utilisation de sociétés écrans,
le blanchiment d’argent et la fraude
fiscale
 ». Au profit de qui ?

#GénocideDesTutsis 30 ans déjà
Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 238 - septembre 2014
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