Le recours formé par le général congolais
Norbert Dabira, suite à sa mise en
examen pour crimes contre l’humanité
dans l’affaire des disparus du Beach (un
embarcadère de Brazzaville où furent
enlevées au moins 350 personnes en
1999), vient d’être rejeté par la justice
française.
Cette décision vaut
confirmation d’une part que la justice
française, bien que très restrictive sur ce
sujet, est bien compétente en la matière.
Le principe de compétence universelle ne
peut en effet s’appliquer que si l’accusé
dispose d’une « résidence habituelle » en
France. Or le général dispose d’une
maison de campagne dans notre
accueillant pays.
D’autre part, Dabira ne
peut se prévaloir de la mascarade de
procès qui avait été organisée au Congo
Brazzaville en 2005 et à l’issue de
laquelle il avait été acquitté comme la
plupart des accusés.