Le sommet de la francophonie est surtout apparu comme un feuilleton à suspense sur le choix du successeur d’Abdou Diouf.
Comme on le sait, c’est finalement la canadienne Mickaëlle Jean qui a été choisie, face aux différents candidats africains. Comme certains chefs d’État refusaient de retirer leur poulain et que le président français voulait absolument qu’on évite le recours au vote, il « s’est alors instauré en médiateur » (JeuneAfrique.com, 01/12). Comprenez qu’il a convoqué plusieurs huis clos informels autour de sa personne pour tordre le bras des récalcitrants. La Canadienne a enfin pu être désignée « par consensus et à huis clos » par les chefs d’Etat et de gouvernement représentés. Un bel exemple de fonctionnement démocratique…