Le troisième pont d’Abidjan qui vient
d’être inauguré est, selon LeMonde.fr
(22/01) « un symbole du rebond
économique ivoirien ». Le Partenariat
Public Privé (PPP) permet au
constructeur français, Bouygues, de
remporter une concession de 30 ans sur
les péages du pont, qui a coûté
270 millions d’euros au total. Rappelons
que l’origine du projet remonte au
président Bédié, avant d’avoir été
contrarié à cause du coup d’État du
général Gueï d’abord, puis des réticences
de Laurent Gbagbo ensuite, favorable à
un projet sans péage, et à la crise
ouverte par la tentative de coup d’État
de 2002 enfin. Les bailleurs de fonds
ayant alors suspendu leur collaboration,
Gbagbo aurait alors fait étudier la
possibilité d’un financement indépendant
des institutions financières internationales
et trouvé un constructeur
chinois nettement plus compétitif, selon
Ahoua Don Mello, ancien responsable
de l’organisme maître d’œuvre du projet
(le BNETD). (« La vraie histoire du
troisième pont d’Abidjan »,
kouamouo.ivoireblog.com, 28/09/2011).
Heureusement, le retour de Ouattara au
pouvoir a rétabli son ami Bouygue dans
ses droits. Tout un « symbole » en effet.