« La vérité finira-t-elle par éclater sur
l’enlèvement de l’opposant tchadien Ibni
Oumar Mahamat Saleh ? Sept ans, jour
pour jour, après qu’il a disparu entre les
mains de militaires tchadiens en pleine
bataille de Ndjamena, ses proches
continuent à réclamer justice. Ils espèrent
notamment que la plainte déposée en
France permettra de faire avancer
l’enquête. Parmi eux, Jean-Baptiste
Laokolé, le secrétaire général adjoint du
PLD, le Parti pour les libertés et le
développement, le parti d’Ibni » (RFI,
03/02). Interviewé par la radio, il
explique : « Nous sommes sûrs que le
gouvernement français est au courant de
beaucoup de choses sur la disparition
d’Ibni. Nous avons appris que le jour où
Ibni a été enlevé, l’attaché militaire
français était à côté de Deby quand il a
pris la décision d’aller [le] faire arrêter.
Je crois qu’en brisant ce silence, le
gouvernement français remplira sa
mission en ce qui concerne les droits de
l’homme ». La mission ne semble
malheureusement pas prioritaire…