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rédigé le 1er mars 2015 (mis en ligne le 12 mars 2015) - Billets d’Afrique et d’ailleurs...

Un nouveau rapport rendu public le 1er février vient confirmer l’importance des flux financiers illicites en provenance de l’Afrique. Selon les travaux du Groupe des personnalités de haut-niveau (GPHN) présidé par l’ancien président sud-africain Thabo Mbeki, ces flux représentent « entre 30 et 60 milliards de dollars par an. Une somme supérieure au montant de l’aide officielle au développement reçue par l’Afrique : 46,1 milliards de dollars en 2012 ». Par ailleurs, « les ressources monétaires – qu’elles proviennent de l’évasion fiscale ou de la surfacturation des échanges de biens et de services – qui circulent à travers les entreprises multinationales constituent la plus importante composante de ces flux financiers illicites, devant les produits d’activités criminelles et la corruption », estime le rapport du GPHN. (http://economie.jeuneafrique.com, 05/02) Sans ce pillage, le rapport a calculé que les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD ; sur l’accès à l’alimentation, aux soins, à l’éducation, etc.) auraient pu être atteints en quelques années à quelques dizaines d’années selon les pays, contre une à plusieurs centaines d’années au rythme actuel... Ca tombe bien, de nouveaux Objectifs, dits de Développement Durable (ODD), doivent être fixés en septembre prochain lors d’une conférence mondiale à NewYork.

#GénocideDesTutsis 30 ans déjà
Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 244 - mars 2015
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