En échange de la libération de l’otage français Lazarevic (autour duquel flottait par ailleurs des soupçons de barbouzerie), le président malien avait été fermement invité par la France à libérer des combattants salafistes emprisonnés, ce qui fut fait en décembre dernier. Pour faire bonne mesure devant son opinion publique, Ibrahim Boubacar Keïta avait assuré : « Les armées maliennes, françaises et nigérienne mettront tout en œuvre pour les retrouver. A leur place, j’eusse préféré rester en prison ». Mais, rapporte Jeune Afrique (01/03), Mohamed Aly Ag Wadoussène, l’un des auteurs du rapt qui avait été ainsi libéré, « se promène au vu et au su de tout le monde à Kidal. Le mois dernier, il a même accepté d’y rencontrer les émissaires de la Minusma. (...) Il est vrai que [les soldats maliens] ne sont pas à Kidal. Les troupes françaises, si », conclut l’article.