Moins d’un an après que le peuple burkinabè a chassé Compaoré du pouvoir qu’il exerçait depuis 27 ans, depuis l’assassinat de Sankara, les tenants de l’ancien régime ont tenté de se rétablir par un putsch. À la manœuvre le trop fameux régiment de la sécurité présidentielle, garde prétorienne formée par Compaoré pour s’emparer du pouvoir et le conserver. Aux commandes le général Gilbert Diendéré, compagnon de la première heure et exécuteur des basses œuvres du tyran : assassinat du président Sankara puis élimination de Henri Zongo et J-B (…)