On savait déjà, par les confidences de Jean Ping, que les services secrets occidentaux avaient été avertis du putsch qui a mis fin à l’aventure dictatoriale de Mamadou Tandja au Niger. On pensait qu’il payait surtout pour avoir osé tenir tête à Areva, mais peut-être pas uniquement.
Dans un article consacré à Africarail, qui conteste les prétention de Bolloré à faire main basse sur la boucle ferroviaire Bénin-Niger-Burkina-Côte d’Ivoire, Le Monde (03/09) nous apprend que les Chinois aussi étaient intéressés par la ligne, pour des raisons minières.
« Cette fois, Africarail alerte l’Elysée. Mamadou Tandja sera renversé par un coup d’Etat en février 2010 et le rêve chinois d’emprise sur le rail est balayé. »
Et Michel Rocard, qui a parrainé le projet initial d’Africarail de commenter : « Leur objectif était clair, à mon sens : mettre la main sur Areva. Soudainement la France s’est réveillée »...