Dans une interview publiée le 24/09 par La Voix du Faso, le général Emmanuel Beth, ancien ambassadeur de France au Burkina et proche de Diendéré, aujourd’hui reconverti dans le privé, s’est permis de donner du crédit aux revendications du RSP : « la situation actuelle au Burkina démontre une nouvelle fois qu’en politique on ne peut faire d’impasse sur l’essentiel : l’accès de tous (candidats et électeurs) aux élections », et de dénigrer l’exigence de justice de la société civile sur les crimes de l’ancien régime : « il ne sert à rien de s’éterniser dans des divisions stupides sur le rôle de tel ou tel par le passé », défendant même l’ancien dictateur « quel que soit le bon et le mauvais que l’on puisse lui attribuer, le président Compaoré a quand même œuvré de nombreuses années utilement pour son pays. On l’oublie trop souvent. »