Le dossier de l’assassinat du juge Borrel à Djibouti en 1995 n’en finit pas de cumuler les « erreurs » judiciaires.
On se souvient que la justice a mis plusieurs années à abandonner la thèse du suicide, mise en avant par les autorités djiboutiennes et l’armée française.
Dernier épisode en date : la destruction « accidentelle » au sein du greffe du tribunal de Paris de certains objets placés sous scellés qui devaient permettre une contre-expertise. Du jamais vu ! Une mention « non lieu » a mystérieusement fait son apparition dans le dossier, sans date ni signature, dont le greffier n’a pas jugé utile de vérifier la validité contrairement à la procédure légale, avant de procéder à la destruction.
Une suite de dysfonctionnements qui ne peut résulter que d’une volonté délibérée de sabotage.