Survie

Triste anniversaire

rédigé le 2 février 2016 (mis en ligne le 17 février 2016) - Billets d’Afrique et d’ailleurs...

Il y a 55 ans, la France extrayait du sous-sol gabonais sa première tonne d’uranium. A l’occasion de cet anniversaire, les anciens salariés gabonais de la Comuf (filiale d’Areva, qui a fermé sa mine en 1999) se sont réunis pour se rappeler au bon souvenir de l’entreprise publique française (Rfi.fr, 24/01). Ou plutôt ceux qui ont survécu. Car tous sont aujourd’hui malades et 440 sont déjà morts, dont 325 d’infections pulmonaires. Il y a cinq ans, Areva a créé, au Niger et au Gabon, des « Observatoires de la santé », pour faire taire les critiques et les menaces de plaintes. Mais à ce jour, celui du Gabon n’a décelé aucun cas de maladie liée à l’uranium, alors qu’on sait que les travailleurs ne bénéficiaient d’aucune des mesures de protections reconnues nécessaires par la filière nucléaire...

#GénocideDesTutsis 30 ans déjà
Cet article a été publié dans Billets d’Afrique 254 - février 2016
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