En ce début de printemps 2016, un calendrier électoral particulièrement chargé réunit devant les urnes plusieurs États africains dont un certain nombre de régimes clés de la « Françafrique ». Si au Bénin et au Niger, les « candidats de la France » ont connu des destins contrastés (défaite de l’ami de Fabius, Lionel Zinsou, réélection dans un climat d’extrème défiance du favori d’Hollande, Mahamadou Issoufou), au cœur du pré-carré les scenarios sont déjà plus prévisibles. Le 20 mars dernier le Congo a subi un énième passage en force du (…)